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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 21:32

Tes baisers, si sucrés, m’eussent- ils caressé les lèvres,

Ton étreinte, si forte, m’eusse-elle embrassé à sécher mes larmes,

Ton regard, si transparent, m’eusse-t-il traversé le miroir de mon âme,

Ta parole, si évocatrice, m’eusse-t-elle pénétré à me guérir de moi-même,

 

Ta chaleur, si rassurante, m’eusse-t-elle préservé du vent de l’hiver,

 Tes sentiments et ton dévouement, si sincères, m’eusses-tu offerts,

Tes confessions et tes passions, si profondes, m’eusses-tu dévoilé,

Tes rendez-vous à l’improviste fussent-t-ils si bien organisés,

 

Ton cœur, si animé fusse-t-il à toujours mieux m’aimer,

Tes envies et ton désir si pressés à vouloir m’adorer,

 

Me laissent indemne de ces baisers attrapés à la volée, 

De ces tendresses qui m’agressent telles les griffes d’une tigresse,

De cet amour qui veut avoir raison dans mes propres poumons,

De ces rapports qui n’existent plus que pour te faire honneur.

 

La chaleur humaine de tes veines, la chaude couleur de ton cœur,

 Ne circulent que pour faire tourner les aiguilles de ton corps.

Ton corps aura-t-il raison de ton effort ?

Te permettra-t-il d’arriver à destination de ta propre prétention ?

Ton propre entraîneur te suivra-t-il dans ce marathon du malheur 

Où tu espères encore finir grand vainqueur dans mon cœur ?

 

A défaut d’être le seul fruit de la passion et de la tentation,

Ne serais-je jamais la pomme qui te dévoile au grand amour ?

 

Ignore la raison du cœur et honore ton corps toujours et encore,

Mais l’amour t’attendra au grand tournant pour reprendre ce que tu lui a volé

Et n’hésitera pas à violer ta propre destinée,

Et arracher celle que tu lui dérobée.

 

La clef de sol s’affolait, au rythme de ces morceaux de vie où tu te contentais de jouer avec celle qui t’as aimé, en respirant pourtant ton goût lunatique pour la boisson, tes allusions explicites pour une autre lubie, ton ambition égocentrique pour tous ces projets insensés jusqu’à ton dégoût de ma sensibilité artistique.

 

La clef de sol elle-même était soumise à cet être puéril et juvénile qui jouait de son instrument, au détriment des sentiments de la partition qui ne pouvait plus que se taire face à ce chef qui restait persuadé que tout sera fait en sa propre volonté, et qu’il dirigerait lui-même l’orchestre jusqu’à ce que le bouquet final soit révélé.

 

Aussi l’audience serait-elle venue le saluer et honorer ses talents de meneur.

Mais comment puisse-elle sublimer un concert qui ne respecte que les notes de son propre instrument ?

 

Cupidon observe, tout en discrétion, le sermon de celui qui célèbre son propre nom, mais ne fait nullement intervention dans cette furieuse musique :

 

La trahison de celui qui s’expose au devant de la scène le couvrant finalement de honte et d’humiliation, lorsque la clef de sol, dans cette course folle reviendra armée des toutes ses notes pour condamner celui qui a cru détenir la clef du destin entre ses mains afin d'accéder à l’éternel succès. Mais la clef de sol ne lui ouvrira désormais plus que la porte de sa propre mort. Dépourvu de sentiments et de beauté intérieure, l’amour ne pourra jamais plus l’accueillir dans son cœur.      

 

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  • : poésie, humour, citation, tout en musique . C'est un blog sur la vie et l'amour les hommes et les femmes qui est en pêriode d'évolution constante . En musique et en poésie . J'ecris en ce moment sur les hommes et sur l'humour mais aussi sur l'amour et son sens profond avec de la musique pour illustrer . C'est assez ludique . Comme un journal intime que je partage au grand public . Car entre le debut de mes poemes et aujourdhui j'ai grandi et évolué avec mon temps et même si j'ai traversé des périodes noires et tristes la musique permet d'être plus poétique et aujourd'hui j'ai envie d'être plus humoristique avec Dans mon jardin D'eden ou plus sincère avec Apologie de l'Homme
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